1760
La Communauté de Pont sur Sambre demande que le Pont de Quartes qu'elle a fait anciennement bâtir à ses dépense soit réuni à l'entretien des Ponts et Chaussées. Malgré qu'elle ait fait remarquer que le Pont de Berlaimont situé sur le chemin royal de Le Quesnoy à Avesnes était entretenu sur les fonds de la Province, sa demande est refusée. Pont sur Sambre devra faire les réparations à ses frais. L'ordre est donné au "mayeur" de commander la corvée aux habitants pour exécuter les transports et les travaux, sous peine d'amende.
1762
Pont sur Sambre a véritablement beaucoup de soucis avec ses ponts. Dans le même temps où elle réclame pour le Pont de Quartes, de nouvelles réparations s'imposent au Pont à Pont. Le "mayeur" adresse alors une requête au subdélégué général de l'Intendance du Hainaut dans laquelle il signale que "le pont nommé Pont à Pont est établi sur l'ancienne chaussée Brunehaut (chemin royal)... menance une ruine entière et prochaine", de sorte qu'il est une nécessité pressante et indispensable de le rétablir incessament, d'autant plus qu'il sert pour l'utilité du public et de toute la province, soit pour le commerce ou le passage des troupes et le transport de leurs équipages, ce qui intéresse essentiellement le service du Roy. La communauté se trouve dans l'impuissance absolue de faire la moindre réparation à ce pont à cause des Tailles et impositions considérables et de la diminution du nombre de contribuables occasionnée par l'extrême misère. L'Ingénieur et Inspecteur des Chaussées de la Province a émis un avis défavorable. Un procès-verbal établit cependant l'exactitude des faits présentés par les gens de loi de Pont sur Sambre et met en relief un certain nombre de points importants :
Le Pont à Pont a été construit aux dépens de la paroisse de Pont que de celles d'Aymeries et de "Bachamps", des deniers provenant du loyer des prairies communes.
Il est situé sur la Chaussée Brunehaut qui est un ancien chemin royal donnant passage "au commerce qui se fait, ce qui vient du Nord en France et de France en Nord"
L'utilité de ce pont est à attribuer au commerce, certes, mais aussi au passage des troupes qui n'ont que cette seule voie libre et la plus assurée pour les camps de nécessité ou de plaisance.
Il n'a aucune utilité particulière pour les habitants car leurs exploitations ne s'étendent pas au-delà.
Les intendants précédents avaient ordonné, pour éviter les inondations, de construire un pont de pierre appelé "le petit pont" permettant aux eaux du moulin de se décharger dans la Sambre par une voie indirecte. Ce "petit pont" a été construit aux frais de la Province. Le Pont à Pont a été édifié vers 1732 en bois et en pierre. Mais il se dégrade rapidement à cause des inondations et de la navigation. Le courant très rapide entraîne les bateaux venant de l'écluse qui heurentent les assises du Pont et les ébranlent. Il est à reconstruire complétement si on veut un ouvrage solide et utile au commerce.
24 mai 1790
Un incendie réduit en cendres 21 maisons et 28 pères de famille perdent tous leurs biens.
Les pertes sont évaluées à 96 000 livres. Le Ministre des Finances intervient pour recommander aux Etats du Hainaut, en faveur des incendiés, de s'occuper de tous les moyens de leur venir en aide.
Août 1792
Des troupes appartenant à l’armée de Jourdan campent à Pont sur Sambre et occasionnent des dégâts aux cultures. Des habitants réclament dédommagement
17 Août 1793
La France connaît un grand péril. Elle est menacée sur toutes ses frontières par les Prussiens, les Autrichiens, les Espagnols, les Anglais, et les émigrés. En cette période douloureuse, notre village va connaître le pillage. « Les brigands d’Autriche » envahissent Pont sur Sambre le 17 août 1793. Ils l’occuperont durant 11 mois.
Septembre 1794
Une religieuse originaire de Pont sur Sambre, âgée de 40 ans, est envoyée à l’échafaud à Valenciennes. Un vitrail de l’église relate ce fait.
30 Mai 1798
Le citoyen Murgeon, ayant racheté l’église, veut entamer la démolition mais se heurte à la détermination des Pontois sous le regard tacite de l’agent municipal Dégardin. Bien qu’endommagée, l’Eglise sera préservée mais un détachement de territoriaux sera envoyé à Pont sur Sambre pour ramener le calme. Il séjournera 42 jours dans la commune.
Un incendie ravage 7 maisons et granges. Il y a 3 blessés.
de 1803 à 1813 : MOULIN Nicolas
de 1813 à 1816 : BLANCHARD Hypolyte
de 1816 à 1821 : GUILLOTEAUX Aymé
de 1821 à 1840 : BRISSY Edouard
de 1840 à 1843 : HURIAU François
de 1843 à 1849 : BRISSY Edouard
de 1849 à 1852 : JUSTE Pierre
De 1852 à 1861 : GRARD Pierre
De 1861 à 1870 : MASSON Hector
De 1871 à 1876 : DESCAMPS Hilaire
Maires élus par le Conseil Municipal :
du 08.10.1876 au 01.06.1879 : DESCAMPS Hilaire
du 01.06.1879 au 18.05.1884 : DELMARLE Lucien
du 18.05.1884 au 20.05.1888 : CATHELOTTE Adrien
du 20.05.1888 au 15.05.1892 : CATHELOTTE Adrien
du 15.05.1892 au 17.05.1896 : LUCQ Henri
du 17.05.1896 au 20.05.1900 : LUCQ Henri
du 20.05.1900 au 15.05.1904 : LUCQ Henri
du 15.05.1904 au 10.07.1905 : CATHELOTTE Adrien
du 02.09.1905 au 19.05.1912 : BRUYERE Adolphe
du 19.05.1912 au 11.12.1919 : WUIOT Gustave
du 11.12.1919 au 17.05.1925 : FOSTIER Omer
du 17.05.1925 au 14.05.1929 : DEMARCQ Avit
du 14.05.1929 au 25.09.1931 : DEMARCQ Avit
du 21.11.1931 au 19.01.1936 : BASTIEN Louis
du 06.03.1936 au 18.05.1945 : DUBOIS Emile
du 18.05.1945 au 10.06.1947 : TAVERNE Zénon
du 31.10.1947 au 07.05.1953 : LEFEVRE Albert
du 07.05.1953 au 20.03.1959 : LECOUVEZ René
du 20.03.1959 au 26.03.1965 : VION Yvon
du 26.03.1965 au 07.01.1966 : VION Yvon
du 27.02.1966 au 28.02.1973 : DEMADE Louis
du 25.03.1973 au 25.03.1977 : FETIS Jacques
du 25.03.1977 au 24.06.1995 : LAGUILLLIEZ Roger
du 24.06.1995 au 24.03.2001 : HURIAU Bernard
du 24.03.2001 au 22.03.2008 : BURILLON Francis
du 22.03.2008 au 31.03.2012 : BORTOLUS Alain
du 01.04.2012 au 28.03.2014 : DETRAIT Michel
Depuis le 29.03.2014 : DETRAIT Michel